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Alliance Pour le Changement

Discours

POINT DE PRESSE DE L’HONORABLE JEAN MARC KABUND-A-KABUND.

 

POINT DE PRESSE DE L’HONORABLE
JEAN MARC KABUND-A-KABUND
Kinshasa, le 18 juillet 2022
Mesdames et Messieurs, Chers amis de la presse,
De prime à bord, je voudrais vous souhaiter la bienvenue à ce point de presse et vous
remercier d’avoir répondu promptement à mon invitation.
Chers Chevaliers du micro et de la plume,
Après un si long moment de silence et de méditation, à la suite d’une série des turbulences
émaillées d’actes de sabotage, d’humiliations, d’ingratitude et même de calomnie subis en
début de cette année, j’ai décidé ce jour de vous convier en vue d’annoncer à l’opinion tant
nationale qu’internationale, que j’ai initié une formation politique, ensemble avec d’autres
Congolaises et Congolais, que nous avons transformée en Parti politique.
Il s’agit du parti « Alliance pour le Changement, A.Ch en sigle », un parti de gauche qui prône
la sociale démocratie et qui a comme devise : « Liberté, Egalité et Justice ».
Le parti A.Ch fera, sans nul doute, l’opposition au régime actuel, pour deux raisons principales
à savoir :
1. d’une part, l’absence d’une vision claire et d’un leadership convaincant dans le chef du
Président Felix TSHISEKEDI et d’autre part, l’incompétence notoire et la mégestion
institutionnalisée caractérisées par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la
prédation au sommet de l’Etat ;
2. la proposition d’une nouvelle offre politique que nous considérons comme alternative
crédible à l’échec du régime TSHISEKEDI.
Mesdames et Messieurs,
S’agissant de l’absence d’une vision claire et d’un leadership convaincant dans le chef du
Président Félix TSHISEKEDI, il importe de rappeler qu’en tant qu’acteur, nous avons cru
comme beaucoup d’entre vous que le parti de la gauche congolaise fondé au prix de tant
d’efforts et d’abnégation, sous la conduite du redoutable Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA,
d’heureuse mémoire, et dont nous sommes incontestablement l’héritier idéologique,
tiendrait son rôle d’opérer le changement profond en vue de bâtir un Etat, pour sortir le
Peuple congolais de l’extrême pauvreté. Nous avons essayé en vain de rappeler à l’ordre, jour
et nuit, celui avec qui nous avons pensé incarner ladite vision qui consiste à améliorer les
conditions sociales de nos populations à travers une gestion orthodoxe de la chose publique,
d’où la célèbre phrase « le Peuple d’abord ».
Hélas ! à l’absence d’une vision politique claire dans le chef du Président Felix TSHISEKEDI
pour faire décoller le Congo, nous assistons malheureusement à des tâtonnements et des
essais erreurs dans tous les domaines de la vie nationale. Aucun projet concret n’a été finalisé
alors que les caisses de l’Etat saignent jour et nuit, en contradiction des principes sacrosaints
1et inviolables qui caractérisaient notre orientation politique en matière de gestion de la chose
publique dont le socle est la bonne gouvernance et la redevabilité.
Les promesses irréalisables sont considérées désormais comme mode de gestion, le
mensonge, la manipulation comme vision de gouvernance, le détournement des deniers
publics et la corruption comme mode d’exécution des projets. Tous les échecs constatés sont
la faute des autres, une véritable fuite en avant et un mensonge d’Etat.
Le Parlement de la République, temple de la Démocratie, est désacralisé et devient le lieu à
travers lequel le peuple assiste, contre sa volonté, à des scènes de règlement des comptes,
de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres des cloons politiques.
Par conséquent, la mission de contrôler le Gouvernement de la République ainsi que les
entreprises est complétement reléguée aux calendes grecques.
Près de quatre ans plus tard, le système TSHISEKEDI est incapable de mobiliser les recettes à
la dimension du grand Congo et à l’immensité de ses ressources et richesses. En revanche,
force est de constater que l’appareil de l’Etat se détériore et est devenu de plus en plus un
club d’amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de
l’Etat.
Le Peuple congolais fait au quotidien face à la montée vertigineuse des prix de denrées de
première nécessité qui ont atteint leur instabilité sans précédent alors que le Gouvernement
publie les statistiques de fois erronées et manipulées, vantées jour et nuit, ne reflétant
aucune réalité de terrain.
Quoi de plus ahurissant que de constater que le peuple qui constitue le fondement de la
démocratie sociale, ait été volé par l’Etat sous la coordination des services de la première
Institution de la République à travers le dossier RAM. Cette escroquerie d’Etat s’est
déroulée au grand jour.
Pire encore, le fonctionnaire, l’enseignant, le militaire et le policier qui devaient bénéficier
tout simplement de l’amélioration réelle de leur salaire minimum garanti, restent toujours
bernés par des suppléments propagandistes paradoxalement à leur panier de la ménagère et
sans repère ni soubassement dans le calcul de la base salariale. Il va sans dire que le
Gouvernement a abandonné sa mission principale. Le peuple est désormais face aux
dirigeants irresponsables.
L’absence des mesures rationnelles d’encadrement de la gratuité de l’enseignement
fondamental fait chuter la qualité de l’éducation nationale, alors que l’accès aux soins de
santé primaire de la population devient un cauchemar sous le régime des jouisseurs.
Mesdames et Messieurs,
Nous avons demandé en vain, à l’époque, la réduction du train de vie des animateurs des
Institutions. Cette réduction cadre avec la vision politique socialiste qui devrait guider toute
action politique d’un régime dirigé par « un TSHISEKEDISTE ». Mais, hélas, on a vu par contre
la mise en place d’un système corrompu des kamikazes en enrichissements illicites, pillages
et détournements de deniers publics.
2L’absence du leadership politique responsable au sommet de l’Etat a exposé le pays à une
diplomatie de complexe et de complaisance sans anticipation aucune. De multiples voyages
diplomatiques n’ont réussi à convaincre aucun Chef d’Etat et de Gouvernement en faveur de
différentes causes de notre pays.
La situation d’insécurité à l’Est du pays dont les ennemis sont connus et que nous avions eu
l’occasion de dénoncer le dangereux rapprochement en son temps, est la preuve éloquente
du déficit du leadership et des capacités à prendre des décisions fermes et courageuses en
interne et vis-à-vis de ceux qui nous menacent pour apporter le soulagement à nos
populations de l’Est tant meurtries.
Le désastre qui prévaut actuellement à l’Est du pays, dans les provinces du Nord – Kivu et de
l’Ituri, relève de la responsabilité première du Chef de l’Etat et de son Gouvernement. Il sied
de rappeler, que les dirigeants actuels n’ont entrepris aucune réforme de notre système de
défense et sécurité. Pire encore, les militaires et les policiers vivent dans des conditions
exécrables. Depuis que Monsieur Félix TSHISEKEDI est au pouvoir, il n’a jamais songé à doter
l’uniforme aux éléments des FARDC et de la PNC. Si tel est le cas, que dirions-nous des armes
et munitions qui sont indispensables pour toute campagne militaire afin de défendre la
République ? Dans ces conditions, il est clairement établi que le système en place expose la
République, le Peuple congolais ainsi que ses ressources naturelles.
Mesdames et Messieurs,
Au regard de ce tableau sécuritaire sombre ci-dessus, il est clair que Félix TSHISEKEDI est un
danger au sommet de l’Etat.
Face à ce chaos de gestion et de situation de non Etat, une nouvelle offre politique s’impose
à tout point de vue.
Cette offre politique que nous proposons à travers l’Alliance pour le Changement, consiste en
la transformation de l’homme congolais, la refondation de l’Etat, la mise sur pied d’un
modèle économique et financier favorable au contexte congolais et la révolution sociale à
travers une gestion rationnelle et raisonnable des richesses et ressources naturelles.
Nous visons l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises à travers la
création d’une classe moyenne.
En cela, l’Alliance pour le Changement se veut le champion de la pratique de l’équité, de la
justice et du droit, de la protection et la sécurité sociale ainsi que de la quête permanente du
bonheur partagé, en réalisant un équilibre intelligent entre l’Etat, le patronat et les salariés ;
en mettant en œuvre des mécanismes nouveaux de redistribution équitable des richesses du
pays et de contrôle des finances publiques, tout en luttant contre la corruption, l’impunité, le
tribalisme, le trafic d’influence, le clientélisme, le népotisme et le laxisme béat dans la gestion
de la chose publique, bref les anti – valeurs, qui caractérisent le système TSHISEKEDI
actuellement.
Nous envisageons donc imposer l’ordre et la discipline dans ce pays.
3Aussi, l’Alliance pour le Changement s’attèlera à moderniser les méthodes des
renseignements et de défense nationale pour faire face à la montée de l’insécurité dans la
partie Est de la République et à travers tout le territoire national ; à former des unités d’élites
et à renforcer la formation des jeunes aux valeurs citoyennes et au service national
obligatoire ; à reformer le système de l’éducation et des Institutions Publiques et sociales ; à
propulser l’agriculture, la pêche et l’élevage pour renforcer notre capacité d’autosuffisance
alimentaire ; à construire et à réhabiliter les infrastructures de base ; à promouvoir
l’entreprenariat local en vue de booster l’émergence des petites et moyennes entreprises
pour mener le pays vers l’industrialisation ; à promouvoir le tourisme et l’art ; à engager une
diplomatie pragmatique de puissance et d’actions ; à réformer radicalement la justice et
l’administration publique, etc.
Mesdames et Messieurs,
Voilà, en gros en quoi consiste notre vision.
Néanmoins, nous sommes tenus de vous informer que jusqu’ici, le régime en place ne nous a
pas encore délivré l’arrêté d’enregistrement pour nous permettre de fonctionner alors que
nous avons introduit la demande d’enregistrement de notre formation politique depuis le 14
juin 2022 au cabinet du Vice – Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur. Il faut souligner
qu’après examen du dossier, ses services l’ont déclaré conforme à la Loi n°04/002 du 15 mars
2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques et ce, depuis le 15 juin
2022, date à laquelle le récépissé a été délivré par les services compétents.
Sur ce refus d’enregistrer notre Parti, nous avons décidé de fonctionner désormais
conformément aux dispositions pertinentes de l’article 14 de la Loi sus évoquée qui énonce :
« Si à l'expiration du délai de 30 jours ouvrables après le dépôt, le Ministre est en défaut de
décider, le parti politique est considéré comme enregistré. Le Ministre est tenu de lui délivrer
un arrêté d'enregistrement dans le délai de 15 jours. A défaut, le récépissé du dépôt tient
lieu d'enregistrement ».
A ce jour, nous sommes le 18 juillet 2022, soit 34 jours après le dépôt du dossier. Le parti est
donc d’office fonctionnel au regard de la Loi sus-évoquée.
Mesdames et Messieurs,
L’organisation des élections périodiques, démocratiques, libres et transparentes est un gage
d’une véritable démocratie, car la démocratie respire avec les élections périodiques.
En ma qualité de socio-démocrate, combattant de la liberté pour l’instauration d’un état de
droit véritablement démocratique, je suis déçu de vous annoncer à travers ce point de presse
que le régime TSHISEKEDI a décidé de mettre en péril la périodicité, la sincérité et la
transparence des élections en préparant le glissement ainsi qu’en orchestrant une fraude
massive aux prochaines échéances électorales.
Le plan consiste en la création des plusieurs partis politiques mallettes dans l’entourage du
Président Felix TSHISEKEDI par les membres de sa famille et amis avec espoir de se voir
distribuer des sièges au niveau de l’Assemblée Nationale et des Assemblées provinciales. Ce
4plan funeste dont se ventent avec fierté et assurance d’ores et déjà les précités, vise à
s’attribuer par des mécanismes frauduleux 300 sièges à la chambre basse et laisser 200 aux
autres formations politiques.
J’avais eu le courage de m’en prendre vertement à certains dans l’entourage du Président
Felix TSHISEKEDI pour dénoncer ce plan qui ne cadre ni avec la vision, ni avec l’idéal pour
lesquels nous nous étions battus près de quatre décennies.
J’avais également discuté plusieurs fois avec le Président Felix TSHISEKEDI quant à ce plan
toute en lui rappelant l’épisode « carton jaune » du 19 décembre 2016, marche organisée par
feu le Docteur Etienne TSHISEKEDI afin d’exiger la tenue des élections dans le délai
constitutionnel, où Felix TSHISEKEDI et moi, étions dans la rue. Ce jour-là, nous avions assisté
à un carnage où plusieurs jeunes avaient perdu la vie et le soir du même jour le siège de
l’UDPS avait été plastiqué et 7 personnes y périrent calcinées.
Cet épisode sombre de notre histoire commune traduisait, non seulement notre engagement
à l’instauration d’un Etat véritablement démocratique, fondé sur des valeurs qui sous-tendent
toute société moderne, mais aussi le caractère sacré et métaphysique de notre combat au
regard du nombre de victimes enregistrées dans nos rangs que nous considérons à juste titre
comme des martyrs.
De tout ce qui précède, j’avais dit au Président Félix TSHISEKEDI que ne pas organiser des
élections libres, démocratiques et transparentes dans le délai constitutionnel en dépit du
bilan largement négatif, trahirait notre idéal de combat, détruirait le mythe Etienne
TSHISEKEDI et cracherait sur la mémoire de nos martyrs.
Eu égard à toutes ces révélations, il y a lieu de constater que les divergences persistantes de
vue entre le Président TSHISEKEDI et moi-même avaient atteint un niveau de non-retour.
Ici, je fais appel au peuple congolais, à tous ceux qui avaient cru au combat d’Etienne
TSHISEKEDI de se mobiliser pour barrer la route à ce régime des irresponsables jouisseurs qui
se définit comme antithèse du Tshisekedisme. Ne pas le faire a pour risque de pérenniser la
souffrance et le maintien de la RDCongo dans le sous-développement et avec péril de plonger
le pays dans une guerre civile.
Monsieur TSHISEKEDI doit savoir que cette manœuvre ne passera pas et je m’engage
personnellement à affronter, aux côtés du Peuple, cette machination.
Par ailleurs, je considère le combat que je dois devoir mener désormais comme un tournant
important dans ma vie politique.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, nous avons aussi assisté à la reprise, petit à petit, des tares de dictature
de triste mémoire. Le pays est en train de subir un recul démocratique honteux de restriction
de libertés d’expression et le peuple assiste impuissant devant l’émergence d’une néo-
monarchie constituée d’une classe des maffieux et fanatiques applaudisseurs.
5On constate la flambée des arrestations des leaders d’opinion et des atteintes à la liberté de
la presse avec des intimidations des journalistes dont certains sont contraints à l’exil. Il en est
de même de l’usage abusif des services publics à des fins privées, le trafic d’influence par la
résurgence des familles et personnes intouchables, la manipulation de la justice avec des
dossiers montés de toute pièce pour écarter des adversaires politiques. Toutes ces antivaleurs
sont des signes clairs de la dérive dictatoriale.
Pire encore, l’humanisation des services de sécurité était un contrat social conclu avec le
peuple ; mais, hélas, contrairement à cette grande attente, ils sont utilisés aujourd’hui comme
outils de répression, d’intimidation et de rançonnement des opérateurs économiques et des
investisseurs étrangers en la manière des régimes passés.
Au niveau de la gestion des Provinces, le processus de la Décentralisation est battu en brèche
par le pouvoir en place en y institutionnalisant un clientélisme et une corruption à grande
échelle. Les Institutions provinciales sont devenues ingérables et le développement local est
impossible à atteindre avec les méthodes du régime TSHISEKEDI qui a converti les
Gouverneurs de Provinces en filles et garçons de course obligés de ramener des espèces
sonnantes et trébuchantes à Kinshasa.
Sous ce régime, le peuple qui avait nourri l’espoir de voir une Nation s’établir après la
passation pacifique et civilisée du pouvoir, a vu renaître les sentiments du tribalisme et du
régionalisme.
L’opinion nationale est scandalisée de la reprise avec force de l’impunité dans notre pays dont
le corolaire est la consécration de la justice à double vitesse. Vous remarquerez qu’il existe
désormais une catégorie des Congolais à poursuivre avec acharnement et une autre à
protéger.
Au regard de la situation chaotique dans laquelle est plongé notre pays par ce régime, il y a
lieu de retenir, et je suis plus que convaincu, que la page Felix TSHISEKEDI est désormais
tournée.
Quant à nous, notre responsabilité première sera celle de mobiliser le peuple souverain en
vue de mettre fin à cette prédation qui s’est installée dans les Institutions du pays. Il est temps
de sauver le bateau Congo avant qu’il ne chavire complètement avec son Commandant de
bord qui le fait naviguer sans boussole ni repères.
Dans un monde en total bouleversement, dans les décombres d’une gouvernance au rabais,
dans un paysage politique mouvant dans lequel tout est incertain, tout est sans cesse remis
en question, nous devons imposer une révolution contre la prédation et l’amateurisme au
sommet de l’Etat. Une révolution pacifique, démocratique mais une révolution, celle du bon
sens car, si le peuple n’arrête pas cette prédation, elle ne s’arrêtera pas et l’hécatombe
s’abattra sur le Congo.
Parce que rien ne va de soi, que tout relève de l’anticipation et de la volonté, du travail et de
l’ardeur, l’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ensemble.
6Pour terminer, nous voudrions préciser que nous ne réglons de comptes à personne et nous
ne comptons mener une guerre à personne. Nous ne réglons que des problèmes de la RDC
pour laquelle nous sommes résolument engagés.
Je saisis d’ailleurs cette occasion pour remercier, de tout cœur, tous ceux qui m’ont soutenu
pendant les moments de tumultes et d’agressions injustes que j’ai subis. Toutefois, je dois
leur rassurer que tous ces évènements ne m’ont pas ébranlé ; en revanche, je les ai
transformés en énergie nécessaire qui m’aidera à faire face à l’adversité dans le nouveau
combat que je suis appelé à mener désormais aux côtés du peuple congolais au sein du Parti
Alliance pour le Changement. Il faut un nouveau leadership à tout prix pour la RDC.
Ainsi, je pardonne à tous ceux qui m’ont fait tant de mal, en même temps, je demande pardon
à tous ceux qui se sont sentis offensés par mes actes et mes décisions politiques.
Mesdames et Messieurs de la presse,
Vous serez conviés, dans les tous prochains mois, à la cérémonie de sortie officielle du parti
politique Alliance pour le Changement, au cours de laquelle nous dévoilerons notre projet de
société ainsi que les grandes actions que nous comptons mener jusqu’à la victoire finale.
A présent, je me mets à votre disposition pour répondre à toute préoccupation liée à l’objet
de notre point de presse de ce jour.
Je vous remercie.
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